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vendredi 17 septembre 2010

Journées du Patrimoine 2010 - Paris 11ème


Visites guidées et expositions seront proposées aux visiteurs de la maison des Métallos.

» Le programme complet des Journées européennes du Patrimoine 2010 à Paris/IDF

ÉGLISE SAINT-AMBROISE - Vaste église construite par Théodore Ballu de 1863 à 1869, caractéristique du Second Empire. Monument de style néo-roman dont les 2 clochers marquent le paysage parisien. Tableaux de Lenepveu, Vierge par Oudiné, vitraux de Maréchal. Une statue de «Sainte Jeanne de France» de Louis Noël et une de «Saint Ambroise» de Gérard Vincent permettent d'évoquer ces deux personnalités de l'Eglise.

MAISON DES MÉTALLOS - En 1881, au 94 rue d'Angoulême (aujourd'hui rue Jean-Pierre Timbaud), la Maison Couesnon voit le jour. Manufacture d'instruments de musique en cuivre, mondialement reconnue pour la qualité de ses instruments, Couesnon est le premier fabricant d'instruments de musique à avoir introduit la machine à vapeur dans ses industries. A la suite de la crise économique de 1929, la société qui vend beaucoup d'instruments aux jazzmen américains, doit réduire la voilure pour finalement céder les bâtiments, en 1936. La même année, avec le Front populaire, les effectifs de la Métallurgie de la Seine passent de 10 000 à 250 000 syndiqués. L'argent des cotisations est investi dans des biens immobiliers, dont le 94 rue d'Angoulême afin de disposer de locaux suffisamment grands permettant de développer des activités décuplées au regard des dizaines de milliers de nouveaux adhérents. La Maison des Métallurgistes est inaugurée le 2 mai 1937 et devient un haut lieu du syndicalisme, géré par l'Union Fraternelle des Métallurgistes, une branche de la CGT dévolue aux progrès sociaux. Une vie très intense y règne avec la présence d'une partie du centre de santé attaché à la Polyclinique des métallurgistes « Les Bluets » qui œuvre très tôt pour l'accouchement sans douleur. Bibliothèques, fêtes, animations, meetings sportifs et syndicaux sont conçus comme moyens de rassemblement, de vie culturelle pour les métallurgistes et leurs familles. La Maison est aussi le siège d'actions politiques fortes, comme l'organisation de l'aide à l'Espagne républicaine avec l'accueil des volontaires des Brigades Internationales, l'entrée dans la Résistance, la lutte contre les guerres d'Algérie et du Vietnam et l'engagement contre le fascisme sous toutes ses formes. Après la seconde guerre mondiale, la rue est rebaptisée Jean-Pierre Timbaud, du nom d'un des premiers dirigeants syndicaux de la métallurgie à avoir été fusillé par les Nazis à Châteaubriant. Pour pérenniser son action de formation pour adultes handicapés et sa maternité, l'UFM se trouve contrainte de vendre la Maison des métallos en 1997. Devant le danger de voir les lieux vendus à des promoteurs privés, associations et habitants du quartier s'unissent et créent le Collectif Interassociatif. Leur lutte et le soutien des élus d'arrondissement permettent le rachat des bâtiments par la Mairie de Paris. En vue : un chantier de restructuration de la majeure partie du bâtiment, sous la houlette de l'architecte Vincent Brossy, et une phase de préfiguration pour donner le jour à un établissement culturel de la Ville de Paris équipé d'une salle de spectacles, d'une salle d'exposition sous verrière, de salles de travail, d'un bar... C'est ainsi qu'en novembre 2007 la Maison des métallos ré-ouvre ses portes. Les syndicats CGT de la Métallurgie sont toujours présents dans une aile du bâtiment à travers l'activité de l'Union Fraternelle des Métallurgistes, de l'Institut d'Histoire Sociale et de l'Association Ambroise Croizat. La direction en est initialement confiée à Gérard Paquet. Quatre axes de travail sont définis : les spectacles vivants ; les débats publics ; les manifestations associatives et le « chantier numérique ». En septembre 2009, Philippe Mourrat arrive à la direction de la Maison avec Christine Chalas, directrice adjointe. Si l'ambition du lieu reste la même (allier exigence artistique et liens avec l'environnement urbain), un virage est pris. Création, programmation et pratique artistiques, rencontres et débats, pratique numérique et relation au tissu social constituent les fondamentaux du projet. Au programme : des démarches transversales associant professionnels et amateurs, œuvres et débats formes participatives et formes classiques, expressions urbaines, numériques, transdisciplinaires... Cette diversité entrant en résonance avec celle, si vivante, de Belleville Ménilmontant et quartiers environnants

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