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vendredi 7 mai 2010

FANFARE



FANFARE TALKU


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Il existe aujourd'hui en France des dizaines de fanfares dites des Beaux-Arts dont une trentaine en région parisienne. C’est d’abord au sein de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris qu’elles ont exprimé leur dynamisme musical.
Aujourd’hui, elles participent à toutes les grandes manifestations culturelles parisiennes, nationales et internationales. Elles perpétuent un état d’esprit synonyme de joie de vivre, de rires et de fêtes. À l’origine de ce que l’on nomme aujourd'hui les « nouvelles » fanfares, les Fanfares des Beaux-Arts évoluent sans cesse, trouvant leur place dans le paysage musical contemporain en conservant leur forte personnalité et l’amour de la musique partagée comme une bouffée d’oxygène.
Leur esprit et leur habitude de se déguiser, les rattachent aux traditions carnavalesques, mais surtout à l'image du quartier étudiant de Saint-Germain des Prés à Paris et des ateliers d'Architecture de l'École des Beaux-Arts d'où elles sont originaires, mais aussi des nouvelles Écoles d'Architecture, des Arts Déco, des Arts et Métiers ... « Il ne peut y avoir d'atelier vivant sans fanfare ! ».
Elles sont un des principaux charmes de Paris et d'autres villes françaises où on peut les entendre (Poitiers, Toulouse, Bordeaux, Montpellier, Nîmes, Brest, etc). C'est aussi une tradition et un style musical et artistique spécifiquement français. Par exemple, il n'existe pas au Portugal d'équivalent des Fanfares des Beaux-Arts (la tradition musicale des étudiants portugais, ce sont les tunas).
L'origine des Fanfares des Beaux-Arts est ancienne. Elles ont, semble-t-il, toujours été présentes dans l'École sous plusieurs formes, avant de devenir la fanfare dite des Beaux-Arts. En 1889, est attestée, à l'École des Beaux-Arts de Paris, l'existence d'une formation, jouant lors d'un défilé de l'École.
En effet, née au milieu du 20e siècle, la Fanfare des Beaux-Arts est issue d’un orchestre plus primitif des Beaux-Arts exclusivement formé de trompes de chasse. Quant aux étudiants qui soufflaient dedans, ils les avaient gagnées comme trophées lors du concours d’élégance qui précédait chaque année le fameux Bal des Quat'z'Arts.
Cette formation bruyante intervenait régulièrement lors des soirées de l’École des Beaux-Arts, et même parfois plus tard dans la nuit. Conscient de la médiocrité du spectacle offert, quelques-uns de ces trompistes se sont dotés à leurs frais d’instruments harmoniques. Bientôt rejoints par d’autres, ils ont formé la première fanfare dite des Beaux-Arts : « La Fanfare de l’Atelier Madelain ».
Le succès fut immédiat : indubitablement, la fanfare rehaussa le niveau des pots (apéritifs traditionnels organisés tous les vendredis soir dans les ateliers) de l'École des Beaux-Arts de Paris. Très vite les choses s’accélérèrent, et en quelques années, la « Fanfare des Beaux-Arts » acquit la renommée mondiale qu’on lui connaît aujourd’hui. Dans les années 60, les maisons de disques (Pathé-Marconi, Véga, Vogue, Barclay ...) se ruent sur ce succès et enregistrent les Fanfares des Beaux-Arts. Dès leur création, les fanfares animèrent tous les endroits à la mode et faisaient danser petits et grands dans toutes les soirées parisiennes et mondaines, les bistrots, les salons et autres ambassades, apportant fraîcheur, joie et gaîté pour le plaisir de tous.
Après avoir débuté dans les Bals des Quat'z'Arts, les fanfarons (sic) (terme qui définit les membres des Fanfares des Beaux-Arts et non fanfariste comme défini dans la langue française) participeront aux férias du sud de la France et d’Espagne, aux carnavals belges et hollandais, aux fêtes de la bière allemandes… Aujourd’hui encore, toutes ces manifestations, de Nîmes à Arles et Dax en passant par Vic-Fezensac, Béziers, Bayonne, Pampelune (Pays basque), Maastricht, Breda (Pays-Bas), Dahlem (Belgique) et Munich (Allemagne)… sont régulièrement honorés par la présence d’une ou plusieurs Fanfares des Beaux-Arts WIKIPEDIA

2 commentaires:

pepinot a dit…

De 1957 à 1967 il y eut une fanfare importante à l'Ecole Spéciale d'Architecture, bd Raspail. D'abord modeste en nombre (avec Pops, Malafosse, Coucoudou) elle se structura sur le modèle de Malaquais en 60, et élargit le répertoire à de nouveaux morceaux.(trois petites notes de musique,la grosse noce, le tango de l'éléphant..) grâce à Philippe Godart tb, François Didierjean tb, Bob Reclus tp et Jean Deville basse. Première fanfare à jouer à la féria de Nîmes de 62 à 66. Elle prit le nom de "Fanfare des Architectes de Montparnasse" pour se démarquer des Beaux-Arts. Elle faisait danser: Bals des grandes écoles (Fac médecine de Toulouse,Arts Déco, X, HEC, ....14 juillet à Montparnasse) et tournage avec Brigitte Bardot en 67(A cœur joie). Un second groupe de "nouveaux" se forma en 65 dont les meilleurs éléments furent intégrés à la fanfare pour Nîmes. Ce regroupement joua en août 68 à Dax et une douzaine d'entre eux furent les premiers à jouer à Vic-Fezensac en 1969-70-71. La formation se retrouva en 1999,joua en 2000 à Lille et anime les 60 ans , départs en retraite. Malheureusement, Philippe et Bob sont décédés en 208 et 2009. Mais les fêtes continuent: Dax en 2011 pour les 70 de François!

pepinot a dit…

De 1957 à 1967 il y eut une fanfare importante à l'Ecole Spéciale d'Architecture, bd Raspail. D'abord modeste en nombre (avec Pops, Malafosse, Coucoudou) elle se structura sur le modèle de Malaquais en 60, et élargit le répertoire à de nouveaux morceaux.(trois petites notes de musique,la grosse noce, le tango de l'éléphant..) grâce à Philippe Godart tb, François Didierjean tb, Bob Reclus tp et Jean Deville basse. Première fanfare à jouer à la féria de Nîmes de 62 à 66. Elle prit le nom de "Fanfare des Architectes de Montparnasse" pour se démarquer des Beaux-Arts. Elle faisait danser: Bals des grandes écoles (Fac médecine de Toulouse,Arts Déco, X, HEC, ....14 juillet à Montparnasse) et tournage avec Brigitte Bardot en 67(A cœur joie). Un second groupe de "nouveaux" se forma en 65 dont les meilleurs éléments furent intégrés à la fanfare pour Nîmes. Ce regroupement joua en août 68 à Dax et une douzaine d'entre eux furent les premiers à jouer à Vic-Fezensac en 1969-70-71. La formation se retrouva en 1999,joua en 2000 à Lille et anime les 60 ans , départs en retraite. Malheureusement, Philippe et Bob sont décédés en 208 et 2009. Mais les fêtes continuent: Dax en 2011 pour les 70 de François!